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dc.contributor.authorSarr, Mbissane
dc.date.accessioned2025-12-02T10:58:31Z
dc.date.available2025-12-02T10:58:31Z
dc.date.issued2024
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/2593
dc.description.abstractLe mémoire porte sur la commune de Boutoupa Camaracounda, en Basse Casamance (Sénégal), territoire à fort potentiel rizicole, mais confronté à des contraintes naturelles, climatiques et socio-économiques majeures. Depuis les années 1970, la variabilité pluviométrique, la salinisation des sols, le conflit casamançais et l’exode rural ont désarticulé les systèmes de production. La crise sanitaire liée à la COVID-19 et la dépendance au riz importé ont accentué la vulnérabilité alimentaire. L’objectif du travail est d’analyser les potentialités rizicoles locales, d’identifier les freins à leur valorisation et d’évaluer les stratégies d’adaptation mises en œuvre par les acteurs pour renforcer la résilience agricole. La méthodologie repose sur une revue documentaire, des enquêtes de terrain auprès de 130 ménages répartis dans quatre villages, des entretiens avec des personnes ressources, une analyse cartographique diachronique (1991-2022) de l’occupation des sols et le traitement statistique des données climatiques et d’enquête. Les résultats montrent que la commune dispose d’atouts notables : sols favorables, réseau hydrographique dense, population active, savoirs agricoles endogènes. Toutefois, elle subit des contraintes sévères : variabilité climatique, salinisation des rizières, ravageurs, désorganisation paysanne, manque d’appui technique et de financement, impact du conflit et de la pandémie. Face à ces défis multiformes, les populations locales ont mis en œuvre des stratégies d’adaptation innovantes, parmi lesquelles la reprise de la riziculture dans certaines rizières longtemps abandonnées. Cette dynamique a été rendue possible grâce à l’apparition du nénuphar, localement appelé Coboyot, dont la présence constitue un indicateur écologique précieux signalant une réduction progressive de la salinité des sols. D’autres stratégies incluent l’usage de semences à cycle court, la diversification agricole (maraîchage, anacarde, pastèque), la valorisation des sous-produits et des initiatives artisanales de lutte contre les ravageurs. Malgré ces efforts, l’absence d’accompagnement institutionnel limite leur portée. En définitive, la relance du secteur rizicole nécessite une réhabilitation du barrage de Guidel, l’accès aux semences adaptées, l’organisation des producteurs en coopératives et la valorisation des ressources locales. Le mémoire recommande également de mener une analyse comparative entre les sols colonisés par le Coboyot (nénuphar) et ceux qui ne le sont pas, afin d’orienter les politiques agricoles vers une souveraineté alimentaire durable.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectContraintesen_US
dc.subjectRizicultureen_US
dc.subjectStratégies d’adaptationen_US
dc.subjectPerspectives de développementen_US
dc.subjectCommune de Boutoupa Camaracoundaen_US
dc.titleLa riziculture dans la commune de Boutoupa Camaracounda : potentialités, contraintes et stratégies d'adaptation.en_US
dc.typeMémoireen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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